PROGRAMACIÓN 2024

Sesiones especiales

El realismo socialista

El realismo socialista

Raúl Ruiz y Valeria Sarmiento

Chili, 2023, 78 min.
Película de inauguracíon – Première francésa

Mar. 2 de abril 20h. Cinéma Grand Action
Billettería

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Tourné au Chili entre 1972 et 1973 (mais interrompu par le coup d’État), ce film de Raúl Ruiz n’est terminé que 50 ans plus tard par Valeria Sarmiento. Il est composé par des histoires qui se tissent dans le contexte du processus de l’unité populaire du président Allende. Plusieurs personnages, des ouvriers, des intellectuels, critiquent et se cherchent en essayant de comprendre et de construire l’avenir. Ce film satirique, beau, intelligent et drôle, contient aussi de passages terriblement prémonitoires. | Carlos T.

Dans la vaste et très reconnue filmographie du cinéaste franco-chilien Raúl Ruiz (1941-2011), on peut nommer Tres Tristes Tigres, Léopard d’Or à Locarno (1969) ; Généalogies d’un crime, Ours d’argent à la Berlinale (1997), et Mistérios de Lisboa, Coquille d’argent du meilleur réalisateur au festival de Saint-Sébastien (2010).
Réalisatrice de plusieurs films, dont Notre mariage, Grand prix du meilleur nouveau réalisateur à Saint-Sébastien (1984), Amelia Lópes O’Neill (1991), ou Las huellas (2023), Valeria Sarmiento est également monteuse, notamment des films de Raúl Ruiz.

Panquiaco

Panquiaco

Ana Elena Tejera

Panama, 2020, 84 min.
Clausura

Dom. 7 de abril 20h. Cinéma Grand Action
Billettería

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Cebaldo, indigène originaire de Panama, est un homme solitaire consumé par la nostalgie. Dans son travail comme poissonnier dans une ville au nord du Portugal, il ressent l’aliénation entre le présent et les souvenirs de son village. Cependant, bien que le retour au passé semble être pour lui une possibilité, le chemin qui y conduirait reste impraticable. Le film a fait sa première mondiale au Festival de Rotterdam (Bright Future) en 2020. | Carlos T.

Ana Elena Tejera
Cinéaste, comédienne et performeuse, actuellement en résidence au Fresnoy, Ana Elena Tejera a créé la pièce artistique Festival de la Memoria, composée de performances et d’installations dans des espaces urbains recontextualisés avec des images d’archives politiques.

 

Trailer 2024

Constanza Feldman y Agustín Mendilaharzu

Argentina, 2024, 2 min.

Proyección antes de cada sesión del Festival

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Ce sont les cinéastes Constanza Feldman et Agustín Mendilaharzu (Clementina, Grand CLaP 2023), qui ont réalisé la bande-annonce pour cette deuxième édition du festival. Un film qui insiste sur l’idée de donner ses premiers pas…

A. Mendilaharzu et C. Feldman
Agustín Mendilaharzu est dramaturge, metteur en scène, directeur de photographie (La Flor) et cinéaste. Il est membre fondateur de El pampero Cine. Constanza Feldman est actrice, danseuse et chorégraphe, avec une longue carrière dans les arts de la scène de Buenos Aires.

Invitado especial: Eduardo «Teddy» Williams

Los Bilbao

Selección de 4 cortometrajes

Argentina – En presencia del cineasta

Miér. 3 de abril 19h. Cinéma Reflet Médicis
Billettería

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Pude ver un puma (2011, 17 min.)
Un accident conduit un groupe de jeunes garçons dans une aventure allant des toits de leurs quartiers jusqu’à leur destruction, au plus profond de la terre.

Que je tombe tout le temps ? (2013, 15 min.)
À la recherche d’une graine, un jeune homme sort du souterrain où il passe du temps avec ses amis. Il débute avec eux un long voyage certes spatial (la Sierre Leone et la France) mais aussi digestif.

J’ai oublié ! (2014, 30 min)
Au Vietnam, un groupe d’amis toujours en train de se déplacer semble acquérir une légèreté étrangement littérale. L’inattendu se cache dans les coutures de la banalité.

Parsi (2018, 23 min)
Avec une grande liberté formelle, quelques personnes d’une communauté queer de Guinée-Bissau sont filmées. On dirait, on dirait, on dirait un poème créationniste.

El auge del humano 3

El auge del humano 3

Argentina, 2023, 121 min. – Avance (en colaboración con Norte) – En presencia del cineasta

Miér. 3 de abril 21h. Cinéma Reflet Médicis
Billettería

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Au Pérou, à Taïwan et au Sri Lanka, des groupes de jeunes adultes vivent leur vie, se promènent dans la nature et rêvent d’autres horizons. Le réel et le merveilleux se superposent dans cette œuvre inclassable, documentaire tourné avec une caméra à 360 degrés. Un voyage immersif et suspendu où les images se métamorphosent sous nos yeux. | Norte

El auge del humano

El auge del humano

Argentina, 2016, 100 min.

Sáb. 6 de abril 21h. Cinéma Saint-André des Arts
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À Buenos Aires, Exe, 25 ans, vient de perdre son travail et ne cherche pas à en retrouver. Son voisinage et ses amis lui semblent étranges. Sur Internet, il rencontre Alf, un garçon originaire du Mozambique qui s’ennuie aussi dans son travail et qui va suivre Archie, un autre garçon, qui s’enfuit dans la jungle. A travers la forêt et sa végétation dense, Archie piste des fourmis jusqu’à leur fourmilière. | Shellac

Seccíon oficial

Para no olvidar

Para no olvidar

Laura Gabay

Uruguay, 2023, 62 min. – Première parisina – Con la presencia del cineasta

Miér. 3 de abril 19h. Cinéma Grand Action
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La cinéaste entreprend une archéologie intime à la mort de son père : en vidant son appartement, elle retrouve des négatifs en super-8 et des cassettes qui constitueront le principal matériau du film. Dans cette œuvre de deuil profondément vitale, le montage délicat et les différentes voix tissent ensemble ces fragments solaires. Le film dessine ainsi à vol d’oiseau la cartographie affective des exils – la Turquie, l’Uruguay, l’Espagne, le Brésil, la Suisse –, retraçant d’une génération à l’autre le destin croisé des migrations politiques. La tendresse réinsuffle aux images et aux sons enregistrés la vie sensible de ces cartes postales animées devenues archives, et le cinéma fait la mémoire du cœur et de l’histoire. | Louise I-D.

Laura Gabay
Suissesse, d’origine espagnole et uruguayenne, Laura Gabay (1987) est réalisatrice, scénariste, monteuse et productrice pour la maison de production Écran Mobile. Para no olvidar est son premier long-métrage. Il a fait sa première mondiale au festival Visions du Réel 2023.

La práctica

La práctica

Martín Rejtman

Argentina, 2023, 95 min. – Première parisina

Miér. 3 de abril 21h. Cinéma Grand Action
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Le couple formé à Santiago par Gustavo, Argentin, et Vanessa, Chilienne, est aussi une entreprise du bien être : ils enseignent le yoga avec grande rigueur dans une salle proprette. Quand ils se séparent, c’est toute leur pratique du quotidien qui vacille, perdant l’équilibre physique et psychique patiemment conquis en qualité de yogis. À des années-lumière du drame de séparation, privilégiant un humour critique laconique, le septième long métrage de Rejtman poursuit l’œuvre singulière du cinéaste, astucieusement détailliste. Chaque élément de La práctica a d’autant plus sa place dans un plan qu’il se transforme discrètement dans le suivant. | Claire A.

Martín Rejtman
Avec Rapado (1992), le réalisateur et écrivain Martín Rejtman né en 1961, a ouvert la voie du Nuevo Cine Argentino. Silvia Prieto (1999) et Los guantes mágicos (2004) sont devenus des titres de référence du cinéma national. Ses derniers films en date sont le long Dos disparos (2014) et le court Shakti (2019).

Los Bilbao

Los Bilbao

Pedro Speroni

Argentina, 2023, 73 min.

Jue. 4 de abril 19h. Cinéma L’Archipel
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Qui est Iván Bilbao ? Un homme charismatique qui sort de prison ? Un père et époux qui veille sur sa famille ? Un ancien boxeur qui cherche à retrouver sa forme ? Un homme qui retourne dans sa ville natale et fait face à son passé et aux incertitudes de son avenir ? C’est certes à partir de lui que le film prend forme, et par sa force, par sa violence, c’est Iván qui dit toujours, ou presque, le dernier mot. Mais los Bilbao sont aussi sa femme Yamila et sa fille, son père, son fils, et c’est avec eux et par leurs rapports complexes, que le portrait d’Iván se dessine. | Carlos T.

Pedro Speroni
Scénariste, réalisateur et producteur né à Buenos Aires, Pedro Speroni a réalisé son premier long-métrage, Rancho, en 2021. Le film a été sélectionné à la Berlinale Talents puis montré au Bafici la même année. Son deuxième long-métrage, Los Bilbao, commence là où Rancho se termine.

Estranho caminho

Estranho Caminho

Guto Parente

Brasil, 2023, 83 min.

Jue. 4 de abril 21h. Cinéma L’Archipel
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Émigré au Portugal, David rentre à Fortaleza pour présenter son film, quand le confinement suspend le temps. Bloqué dans sa ville natale, il entre alors dans une zone trouble, onirique et cauchemardesque. L’« étrange chemin », c’est celui du processus de deuil. Télescopant les thèmes de la relation père-fils, de l’exil et du retour au pays, de la solitude, de la santé mentale et de la création, ce film hypnotique construit le temps de l’absence, de l’incommunication et des retrouvailles sous la forme d’une spirale, dont la dernière courbe retourne le film sur lui-même. | Louise I-D.

Réalisateur, monteur, scénariste et producteur, Guto Parente est né à Fortaleza en 1983. Il a réalisé presque une vingtaine de courts et longs-métrages, régulièrement sélectionnés à Rotterdam. Estranho caminho a été montré en compétition au Festival de Saint-Sébastien et a reçu le prix du public à Tiradentes, 2024.

Guapo’Y

Sofía Paoli Thorne

Paraguay, 2023, 70 min.

Vier. 5 de abril 19h. Cinéma Grand Action
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Ayant vécu la prison et la torture dans un camp de concentration pendant la dictature au Paraguay, 45 ans auparavant, Celsa cultive aujourd’hui son jardin, dans lequel de racines et de feuilles lui servent pour couvrir sa peau, pour essayer de guérir. Mais les blessures de Celsa ne sont pas uniquement corporelles, elles sont aussi historiques et sociales. La guérison est ainsi une affaire de mémoire et un exercice de conscience de la politique contemporaine. | Carlos T.

Sofía Paoli Thorne
Née au Pérou en 1982, Sofia Paoli Thorne est forcée de quitter ce pays à l’âge de 7 ans afin d’échapper aux conflits armés. Au Paraguay, elle se forme en tant que réalisatrice, productrice, et fonde Tekoha Audiovisual, où elle réalise différentes pièces pour la télévision et des films documentaires.

O Dia que te conheci

André Novais Oliveira

Brasil, 2023, 71 min.

Vier. 5 de abril 21h. Cinéma Grand Action
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Les réveils sont matinaux et difficiles pour Zeca, bibliothécaire dans une école distante de son domicile. S’acheminer vers son lieu de travail tient de l’épopée. Si bien qu’un beau jour, le jour de trop advient : les mésaventures n’en finissent pas de s’accumuler et Zeca se fait licencier. «Rien dans l’inattendu qui ne soit secrètement attendu par toi» : cet aphorisme de Bresson semble veiller sur le destin de Zeca. Une délicatesse malicieuse donne son souffle à chaque scène du film (Grand Prix Janine Bazin du festival Entrevues de Belfort), qui brille à convertir un certain désespoir en la promesse d’un nouveau départ. | Claire A.

André Novais Oliveira
André Novais Oliveira est né en 1984 à Contagem, ville qu’il fictionnalise inlassablement depuis son court métrage Fantasmas (2010). Son deuxième long, Temporada (2018) est sorti en France. Il a cofondé la société de production Filmes de Plástico avec Thiago Macêdo Correia, Gabriel Martins et Maurílio Martins.

El polvo

Nicolás Torchinsky

Argentina, 2023, 73 min. – Première europea

Sáb. 6 de abril 16h. Cinéma Saint-André des Arts
Billettería

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Quand quelqu’un meurt, les premiers gestes du deuil sont à la fois pragmatiques et rituels : ranger, jeter, faire de l’espace, remuer la poussière. Grâce au soin porté au cadrage, qui laisse les visages des proches dans un hors-champ permanent, El Polvo matérialise ce travail de deuil en construisant sobrement l’espace laissé vide par la tante du cinéaste. De manière fragmentaire et oblique, envisageant le deuil comme une affaire partagée et la transidentité comme une politique de l’intime, ce film pudique fait le portrait de la morte et de son cheminement pour devenir la femme qu’elle était. | Louise I-D.

Réalisateur et concepteur sonore, Nicolás Torchinsky est né à Buenos Aires en 1984. Il a réalisé La Nostalgia del Centauro (2017) et Érase una vez en Quizca (2021). Ces deux portraits d’hommage abordaient la question de la survivance du mode de vie gaucho et celle de la mort solitaire en milieu rural. El Polvo a été sélectionné au Festival de Mar del Plata.

A transformação de Canuto

Ariel Kuaray Ortega y Ernesto de Carvalho

Brasil, 2023, 130 min. – Première parisina

Sáb. 6 de abril 18h. Cinéma Saint-André des Arts
Billettería

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Le grand-père d’Ariel Kuaray Ortega, figure tutélaire de la communauté Mbyá-Guarani, va bientôt mourir. Le mythe de Canuto, un homme qui se métamorphosait en jaguar au siècle passé, pourrait bien partir avec lui. En prêtant d’abord l’oreille aux survivances de la mémoire orale de cette histoire, le film s’inscrit dans la veine de ceux de Pierre Perrault : la nécessité fabulatrice qui fédère une communauté. Les Mbyá-Guarani mettent ici à l’épreuve leur conscience collective en étreignant leur désir d’interprétation cinématographique. | Claire A.

Ariel Kuaray Ortega, né en 1985, est cinéaste, artisan et penseur Mbyá-Guarani. Il réalise des films depuis 2007, dont Bicicletas de Nhanderu (2011), co-réalisé avec Patrícia Ferreira Pará Yxapy, devenu incontournable du cinéma autochtone brésilien. Ernesto de Carvalho, né en 1981, est réalisateur, chef opérateur et anthropologue. Il collabore depuis 2007 avec Vídeo nas Aldeias. Il a co-réalisé Martírio (2016) avec Vincent Carelli et Tita et a signé le court-métrage Nunca é Noite no Mapa (2016).

 

Fuera de competición

Largometrajes

A invençao do outro

Bruno Jorge

Brasil, 2023, 144 min.

Dom. 7 de abril 13h. Cinéma Grand Action
Billettería

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À la triple frontière Colombie-Pérou-Brésil se trouve la plus forte concentration de groupes indigènes isolés au monde. Ce film épique et intime documente l’une des missions les plus importantes jamais réalisées dans la forêt amazonienne afin de permettre une rencontre, qui aura lieu et sera l’objet d’un puissant plan séquence contenant l’essentiel de cette proposition cinématographique. | Carlos T.

Bruno Jorge a étudié la communication sociale à São Paulo, le cinéma documentaire à Paris et les arts du spectacle à Liège. Influencé par l’ethnographie, l’anthropologie visuelle et le cinéma expérimental, il a réalisé plus de 20 films, certains sélectionnés aux festivals de Cannes, Rotterdam ou Visions du Réel.

Mudos testigos

Luis Ospina y Jerónimo Atehortúa

Colombia, 2023, 78 min.

Dom. 7 de abril 16h. Cinéma Grand Action
Billettería

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Ce mélodrame épique, fabriqué à partir d’images issues de douze films muets colombiens, narre l’amour impossible entre Efraín et Alicia en parcourant également la mouvementée histoire politique de la première moitié du siècle passé en Colombie. | Carlos T.

Luis Ospina (1949-2019), dernier représentant du mouvement « Caliwood », a notamment coréalisé avec Carlos Mayolo Agarrando pueblo (1978), et Capítulo 66 (1994) avec Raúl Ruiz, ainsi que réalisé Pura sangre (1982). Jerónimo Atehortúa a étudié à l’Universidad del Cine en Argentine et à la MFA Film Factory de Béla Tarr en Bosnie. Il a réalisé de nombreux courts-métrages, dont Las ruinas (2019).

Medea

Alexandra Latishev

Costa Rica, 2017, 70 min. – Première parisina

Dom. 7 de abril 18h. Cinéma Grand Action
Billettería

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María José (interprétée par la très charismatique Liliana Biamonte) mène une vie quotidienne riche en expériences physiques. Elle est enceinte de plusieurs mois mais personne ne semble le savoir. Au-delà du rapprochement avec la Médée de la mythologie grecque, le film est un pari cinématographique sur la construction d’un personnage et son rapport avec le hors champ social. | Carlos T.

Alexandra Latishev (1987) est réalisatrice, monteuse et ingénieure du son, diplômée de la Nueva Escuela de Cine y Televisión de l’Universidad Véritas. Parmi ses films, les courts-métrages Irene et Los volátiles (2014). Medea est son premier long-métrage.

Cortometrajes

Miér. 3 de abril 10h. Cinémas du Palais (Créteil)
Jue. 4 de abril 14h. Cinéma Grand Action – Billettería
Vier. 5 de abril 14h. Cinéma L’Écran (Saint-Denis)
Sáb. 6 de abril 14h. Cinéma Saint-André des Arts – Billettería

A Love Song in Spanish

Ana Elena Tejera

Panama, 2021, 24 min.

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La réalisatrice entreprend une sorte de performance biographique avec sa grand-mère afin d’affronter la dictature domestique dans leur famille. L’armée, la guerre, le corps d’un homme sont des irruptions du passé dans la monotonie quotidienne.

Ana Elena Tejera
Cinéaste, comédienne et performeuse, actuellement en résidence au Fresnoy, Ana Elena Tejera a créé la pièce artistique Festival de la Memoria, composée de performances et d’installations dans des espaces urbains recontextualisés avec des images d’archives politiques.

A Árvore

Ana Vaz

Brasil, 2023, 21 min.

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Guilherme Vaz, artiste, musicien, mystique de la forêt et père de la cinéaste, est l’inspiration pour ce film rituel. Le montage des séquences compose une communion entre la géographie, les mots, les éléments…, et l’arbre.

Ana Vaz
Née en 1986 à Brasília, Ana Vaz est artiste et cinéaste. Ses films associent différents langages et créent une expérience sensorielle. Son film É Noite na América, a reçu le Grand Prix du Festival Entrevues de Belfort et a été présenté lors de la 1re édition du Festival CLaP.

Vinil verde

Kleber Mendonça Filho

Brasil, 2025, 17 min.

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Dans une maison dans la ville de Recife, une mère montre à sa fille une boîte pleine de vieux disques. La fille peut les écouter tous, sauf un vinyle vert qui lui est formellement interdit. Mais, comme toujours dans ces histoires, la fille transgresse la norme. C’est alors que le fantastique fait irruption.

Kleber Mendonça Filho
Né à Recife en 1968, Kleber Mendonça Filho a réalisé les longs-métrages Les Bruits de Recife (2012) (présenté hors compétition lors de la 1re édition du Festival CLaP), Aquarius (2016), et co-réalisé avec Juliano Dornelles, Bacurau (2019). Son dernier long-métrage est le documentaire Portraits fantômes (2023).

Pude ver un puma

Eduardo «Teddy» Williams

Argentina, 2011, 17 min.

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Un accident conduit un groupe de jeunes garçons dans une aventure allant des toits de leurs quartiers jusqu’à leur destruction, au plus profond de la terre.

Eduardo «Teddy» Williams
Après des études de cinéma à l’Universidad del Cine à Buenos Aires, Eduardo Williams intègre le Fresnoy. Il a réalisé une dizaine de films à partir de l’année 2010. Ses films ont été en compétition et récompensés dans plusieurs festivals internationaux.

Festival CLaP grille horaires 2e édition 2-7 avril 2024