PROGRAMMATION 2025
Séances spéciales
De cierta manera [D’une certaine manière]
Sara Gómez
Cuba, 1977, 73 min
Film d’ouverture
Mardi 1er avril à 20h30
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Seul long-métrage de Sara Gómez, première femme à être admise à l’Institut Cubain des Arts et de l’Industrie Cinématographique (ICAIC), De cierta manera parvient un admirable équilibre entre documentaire et fiction, pour rendre compte des complexités et contradictions de la vie après la révolution. Yolanda, institutrice, doit faire face aux difficultés de mettre en place une approche pédagogique novatrice, tandis que Mario, ouvrier, doit apprendre à surmonter le modèle patriarcal qui l’enferme.
Sara Gómez
Cinéaste, scénariste, musicienne et ethnographe, Sara Gómez (1942-1974) a travaillé dans ses films sur les questions du colonialisme et des discriminations raciales et de genre. Assistante réalisatrice de Tomás Gutiérrez Aléa et d’Agnès Varda, elle est également reconnue comme étant la première réalisatrice cubaine.

Invasión
Hugo Santiago
Argentine, 1969, 121 min
Film de clôture
Dimanche 6 avril à 20h
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Selon Jorge Luis Borges, co-scénariste du film : « Invasión est la légende d’une ville, imaginaire ou réelle, assiégée par de puissants ennemis et défendue par quelques hommes qui, peut-être, ne sont pas des héros. Ils lutteront jusqu’à la fin, sans se douter que leur bataille est infinie ». On peut ajouter que ce premier long-métrage, étant un important risque formel et intellectuel, réussit autant grâce à la rigueur que grâce à la liberté artistique du cinéaste. Première mondiale dans la 1re édition de la Quinzaine des Réalisateurs en 1969.
Hugo Santiago
Buenos Aires, 1938 – Paris, 2018. Arrivé à Paris âgé de 20 ans, il devient en 1962 assistant de Robert Bresson, mais retourne en Argentine pour réaliser son premier long-métrage. En plus de ses fictions, dont Les Autres (1974) ou Les Trottoirs de Saturne (1986), il réalise des « films de théâtre » et « de musique ». Son dernier film est Le Ciel du centaure, co-écrit avec Mariano Llinás.

Trailer 2025 : Arroyo si llegas [Ruisseau si tu arrives]
María Alché
Projection avant chaque séance du Festival
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Tourné en Patagonie, dans une vallée perdue au pied de la chaîne de montagnes à la frontière entre le Chili et l’Argentine, se trouve une terre sauvage, une « terre de bandits », dans laquelle un petit groupe part à la recherche d’un ruisseau [« arroyo » en espagnol], le Villegas.
María Alché
María Alché est réalisatrice et scénariste du long-métrage Familia sumergida en 2018, puis, avec Benjamín Naishtat, de Puan [El profesor] en 2024. Son premier rôle en tant qu’actrice est dans La niña santa, de Lucrecia Martel (2004), et le plus récent dans Cuando las nubes enconden la sombra, de José Luis Torres Leiva (2024).

Compétition
Longs-métrages
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María (María Alché), actrice, se rend pour un tournage à Puerto Williams, localité chilienne la plus australe du monde. Le mauvais temps empêche le reste de l’équipe d’arriver et María doit rester seule en essayant de guérir de ses maux du dos, mais surtout elle va rencontrer les locaux, échanger avec eux et retrouver ainsi, ou révéler peut-être, ce qui était là mais ne se manifestait pas clairement. C’est un film sur le visible et l’invisible, mais aussi sur le passé dans le présent ; autrement dit, sur l’impossibilité du passé.
Né à Santiago du Chili en 1975, il a réalisé quinze films, courts et longs-métrages de fiction et documentaires, dont El cielo, la tierra y la lluvia (2008), prix Fipresci au Festival de Rotterdam ; Verano (2011), présenté au Festival de Venise ; El viento sabe que vuelvo a casa (2016) ; et Vendrá la muerte y tendrá tus ojos (2019).

Mala reputación [Mauvaise réputation]
Marta García et Sol Infante
Argentine-Uruguay, 2024, 78 min. Première française. En présence de la cinéaste Marta García
Mercredi 2 avril à 21h
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Dans ce puissant film documentaire, on suit Karina, 45 ans, qui affirme avoir été prostituée dans le passé, mais insiste sur le fait qu’elle est actuellement « travailleuse sexuelle ». Tout en continuant ce métier, elle milite pour l’exercer dans des conditions plus justes, pour elle et pour ses collègues. Elle fonde alors le mouvement OTRAS, afin de lutter pour les droits qui semblent perdus dans un système oppressif et hypocrite qui lui impose des règles morales et économiques et qui cherche à contrôler son corps.
Marta García et Sol Infante
Marta García (1986) a travaillé comme programmatrice (DocMontevideo, MICGénero, Festival de Málaga, Retina Latina…) et comme distributrice de films en Uruguay. Sol Infante (1986) a travaillé comme directrice de la photographie dans plusieurs courts-métrages, longs-métrages et séries. Elle est cofondatrice et codirectrice du festival « Tenemos que ver ». Mala reputación est leur premier film.

Ozogoche
Joe Houlberg Silva
Équateur, 2024, 77 min. Première parisienne
Jeudi 3 avril à 19h
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Quand le cinéaste entend parler des oiseaux Cuvivíes, qui migrent chaque année depuis le nord de l’Amérique pour aller se suicider aux lagunes d’Ozogoche, en Équateur, il décide de s’y rendre pour comprendre ce phénomène. Après plus de six ans d’immersion dans la communauté humaine qui habite autour des lagunes, le film apparaît au cinéaste comme le dessin d’un portrait complexe sur les mouvements migratoires, mais pas ceux des oiseaux, et plutôt dans un sens géographique inverse.
Joe Houlberg Silva
Réalisateur, assistant réalisateur et producteur, Joe Houlberg s’est formé à la Universidad San Francisco de Quito et à la School of the Art of Chicago. Il a fondé Botón Films, pour développer et produire le cinéma indépendant équatorien. Ozogoche est son premier long-métrage documentaire.

Terminal Young
Lucía Seles
Argentine, 2024, 120 min. Première européenne. En présence de la cinéaste
Jeudi 3 avril à 21h
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La cinéaste dit sur son film : « un homme aux yeux clairs qui grâce à son meilleur ami est comptable dans un club de tennis se révèle à l’univers et à soi-même et sera comptable dans une fleuristerie ». Il est en effet, plus au moins, question de cela, mais surtout d’une forme libre et unique d’écrire, de filmer, de jouer et de monter un film. Terminal Young est le quatrième volet d’une pentalogie, qui d’après la cinéaste, continuera jusqu’à sa mort. L’espace, le temps et la grammaire cinématographiques sont ici redéfinis. Grand prix au festival de cinéma indépendant Bafici.
Lucía Seles
L’inclassable Lucía Seles (connue avant comme Rocío Fernandes) a fabriqué des dizaines de films, courts et longs-métrages, qu’elle appelle « vidéos ». Créatrice d’une poétique propre, sa troupe de personnages, leurs liens et discussions, ne semblent possibles que dans son propre univers. Smog en tu corazón, Saturday Disorders et Weak Rangers, tous de 2022, et Fire Supply, 2024, complètent sa « saga de la haine déchaînée ».

Delirio [Délire]
Alexandra Latishev
Costa Rica, 2024, 75 min. Première française
Vendredi 4 avril à 19h
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Trois générations féminines d’une même lignée familiale se retrouvent dans une maison. Le temps dans cet espace semble étrangement circulaire, le passé, le présent et le futur se suivent d’abord, puis s’alternent et se mélangent, comme les blessures et les peurs qui contaminent et connectent les générations. Hors champs se trouvent les hommes, mais leur absence apparente est en réalité un élément configurateur du réel.
Alexandra Latishev est réalisatrice, monteuse et ingénieure du son, diplômée de la Nueva Escuela de Cine y Televisión de l’Universidad Véritas. Parmi ses films, les courts-métrages Irene et Los volátiles (2014). Medea, son premier long-métrage, a été montré hors compétition dans la 2e édition du Festival CLaP. Delirio a fait sa première mondiale au Festival de Berlin en 2024.

Tijolo por tijolo [Brique par brique]
Victória Álvares & Quentin Delaroche
Brésil, 2024, 103 min. Première internationale. En présence de la cinéaste Victória Álvares
Vendredi 4 avril à 21h
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Cris vit avec sa famille dans la banlieue de Recife. Enceinte de son quatrième enfant, elle voudrait effectuer une ligature des trompes, tout en essayant de gagner sa vie comme influenceuse dans des réseaux sociaux locaux. Son mari, en parallèle, regarde des tutoriels sur Internet pour reconstruire, brique par brique, leur maison. Le film est ainsi une lutte permanente, moins pour obtenir quelque chose de la part de quelqu’un, que pour se fabriquer un avenir propre. Meilleure direction et meilleur montage au festival Olhar de Cinema.
Victória Álvares & Quentin Delaroche
Tijolo por tijolo est la troisième collaboration de Victória Alvares et Quentin Delaroche, après le long-métrage Camocim, présenté au Festival de Málaga en 2017, et de Bloqueio, en compétition au festival de Brasília puis au Sheffield Doc/Fest en 2018.

Los años salvajes [Les années sauvages]
Andrés Nazarala
Chili, 2024, 106 min. Première internationale
Samedi 5 avril à 16h
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Quand un mythique bar de Valparaiso annonce sa fermeture, Ricky Palace, rocker solitaire et oublié, se voit dans le dilemme de regarder vers le passé, pour essayer de se faire justice pour un vieux hit qui lui avait été volé, ou d’aller vers un futur moins glorieux, et se retirer doucement vers un oubli encore plus définitif. Cette comédie dramatique est aussi, et surtout, une œuvre mélancolique, belle et intelligente, qui n’est pas sans rappeler les atmosphères d’Aki Kaurismaki.
Andrés Nazarala
Réalisateur, écrivain et critique de cinéma, Andrés Nazarala (1975) a été programmateur de Fidocs et l’est actuellement de FICViña. Il a été juré aux festivals de Toronto, Moscou, San Francisco et Mar del Plata, parmi d’autres. Son premier film, Debut, a été présenté au Sanfic en 2009.

Greice
Leonardo Mouramateus
Brésil, 2024, 110 min. Première française. En présence du cinéaste
Samedi 5 avril à 18h
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Entre le Brésil et le Portugal, entre l’acte irréfléchi et la raison, entre la vérité et le mensonge, entre la sincérité et la manipulation, Greice configure son monde. Ici la fiction n’est pas l’opposé du réel, mais plutôt son complément nécessaire. L’université, les accidents inexplicables, les mystères et l’amour, mais surtout la séduction, sont autant de visages de ce personnage féminin qui, comme le film lui-même, échappe au moment même où on pense l’avoir saisie. Meilleur film au festival Olhar de Cinema.
Leonardo Mouramateus
Né au Brésil en 1991, Leonardo Mouramateus est scénariste et réalisateur de plusieurs courts-métrages, dont certains primés au festival Cinéma du Réel en 2013 et 2015. La Cinémathèque française lui a dédié une rétrospective en 2015. Après António Um Dois Três (2017) et A Vida são Dois Dias (2022), Greice est son troisième long-métrage.
Courts-métrages
Programme 1
Samedi 5 avril à 14h

Luz mala [Mauvaise lumière]
Argentine, 2024, 6 min
La mémoire, le passé et le surnaturel sont les éléments qui composent Luz mala. Une histoire familiale, d’apparitions et disparitions, se montre ici sous un angle nouveau, prenant forme dans la matérialité même du cinéma. Première mondiale au Bafici.
Martina Ocampo et Carmen Lanzi
Étudiantes en Diseño de imagen y sonido à la Universidad de Buenos Aires, Martina Ocampo et Carmen Lanzi font partie de Capricho, société étudiante de production indépendante. Avec Luz mala, elles ont reçu le prix RFI-Radio Cultura.
El cuero [Le Cuir]
Chili, 2024, 15 min. Première française. En présence du cinéaste José Tomás Urrutia
Au milieu de la Patagonie, Nazario emmène un mouton à son poste, où il le dépouille de sa viande. Il jette alors la peau de l’animal dans la rivière, ignorant qu’une magie noire le fera renaître pour se venger du gaucho qui lui a ôté la vie.
José Tomás Urrutia et Hans von Marées
Première collaboration entre José Tomás Urrutia et Hans von Marées, nés en 1998, pour la réalisation, l’écriture et le montage.
Un movimiento extraño [Un étrange mouvement]
Argentine, 2024, 22 min
Le dollar et l’inflation, sujets omniprésents dans la vie quotidienne en Argentine, sont ici montrés avec un humour qui transforme l’angoisse en possibilité d’ironie. Cette sorte d’extension du domaine de l’argent, touche ainsi l’ensemble des relations humaines, l’amour et les rencontres. Ours d’Or au Festival de Berlin.
Francisco Lezama
Réalisateur et scénariste, Francisco Lezama a présenté plusieurs de ses courts-métrages aux festivals de Locarno, NYFF, AFI Fest ou la Viennale. La novia de Frankenstein (2015) et Dear Renzo (2016) sont les deux premiers volets d’une trilogie qui se complète avec Un movimiento extraño.
Flores [Fleurs]
Équateur, 2024, 30 min. Première française
Des images de l’actualité politique internationale se confondent avec la vie quotidienne du cinéaste et de son fils, avec une communauté amazonienne menacée, ainsi qu’avec le récit patient et savant d’un moine bouddhiste, le tout marqué par un acte terrible de désespoir. Prix International Short au Sheffield DocFest.
José Cardoso
Cinéaste, illustrateur et graphiste, José Cardoso réalise des films de fiction, d’animation et documentaires sur des sujets autour du surréalisme, de la conscience et de l’anticolonialisme, primés aux festivals l’IFFR de Rotterdam et Ann Arbor Films Festival, parmi d’autres.
Programme 2
Dimanche 6 avril à 14h

Los incurables [Les incurables]
Panama, 2025, 19 min. Première internationale. En présence de la cinéaste
Des villages inondés dans les profondeurs du lac artificiel qui permet le transit du canal de Panama, seuls les arbres sont restés, pétrifiés, comme des morts vivants. Ses anciens habitants, incurables, ont tenté de se transformer en autre chose qu’en humains.
Ana Elena Tejera
Cinéaste, comédienne et performeuse, elle a été en résidence au Fresnoy et à la Cité des Arts à Paris, et a également été sélectionnée pour les Talents de la Berlinale 2023. Ses films A Love Song in Spanish et Panquiaco ont été présentés hors compétition dans la 2e édition du Festival CLaP.
Quando aqui [Quand ici]
« Voyager dans le temps sans quitter le lieu », autrement dit, constater que le temps est une fiction, ou bien une question d’espace, et vice-versa. Présenté au FicValdivia dans le cadre d’un focus consacré au cinéaste, puis au festival de Mar del Plata.
André Novais Oliveira
Il est cinéaste et cofondateur de la société de production Filmes de Plástico. Ses films ont été sélectionnés aux festivals de Cannes, Locarno ou l’IFFR de Rotterdam. O dia que te conheci, Grand prix aux Entrevues de Belfort, a été en compétition dans la 2e édition du Festival CLaP.
Nuestra sombra [Notre ombre]
Argentine, 2024, 20 min. Première parisienne
Il est question d’une éclipse solaire, d’une petite fille disparue et de son petit frère qui la cherche…, mais il s’agit surtout d’une réalité inquiétante et de la perplexité et l’incertitude de l’humain face aux forces invisibles qui l’entourent. Première mondiale à la Quinzaine des cinéastes.
Agustina Sánchez Gavier
Née en Argentine, Agustina Sánchez a étudié le cinéma à l’Academy of Media Arts de Cologne (Allemagne). Elle prépare actuellement son premier long-métrage.
Lo profundo del río [Le profond de la rivière]
Paraguay, 2024, 20 min. Première internationale
Maya vit une profonde crise à cause des pressions dans son entourage familiale et professionnel. Elle fait recours au tarot pour essayer de voir plus clair, mais se trouve confrontée à l’image de la mort.
Gaspar Insfran
Son premier court-métrage, El rastro de la nada (2021) a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux. Lo profundo del río est son deuxième film.

Hors compétition
Longs-métrages

Hoy partido a las tres [Aujourd’hui match à 15h]
Clarisa Navas
Argentine, 2017, 97 min. Première parisienne
Samedi 5 avril à 20h30
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Las Indomables, équipe féminine de football, attend avec impatience le début d’un tournoi sportif de quartier. Pendant l’attente, toutes sortes d’événements se produisent : l’amour, les conflits, la politique et même une pluie qui menace la passion pour laquelle elles sont là : jouer au football ! Prix du meilleur casting au Bafici en 2017.
Clarisa Navas
Née à Corrientes en 1989, Clarisa Navas est cinéaste et scénariste formée en Arts audiovisuels à l’Universidad Nacional de las Artes. Son deuxième long-métrage, Las mil y una (2020), a ouvert la première édition du Festival CLaP.

Una canción para mi tierra [Una chanson pour ma terre]
Mauricio Albornoz Iniesta
Argentine, 2024, 96 min. Première parisienne. En présence du cinéaste
Mercredi 2 avril à 10h (Cinémas du Palais, Créteil)
Jeudi 3 avril à 14h (Espace Saint-Michel)
Dimanche 6 avril à 16h (Espace Saint-Michel)
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Quand le professeur de musique Ramiro Lezcano découvre la pulvérisation des produits agrochimiques à proximité des écoles rurales en Argentine, il décide de créer un projet inédit avec les enfants. Cela commence comme une timide chanson écologique, pour devenir après un puissant projet politique, un « Woodstock environnemental ». Prix du public au festival de Biarritz.
Mauricio Albornoz Iniesta
Réalisateur, producteur, monteur et assistant réalisateur, Mauricio Albornoz (1985) a étudié l’Image et le design sonore à l’Universidad de Buenos Aires. Il enseigne à l’Universidad Abierta Interamericana.

Sofia foi [Sofia était]
Pedro Geraldo
Brésil, 2023, 68 min. Première parisienne. En présence du cinéaste
Dimanche 6 avril à 18h
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Sofia, 23 ans, doit quitter son appartement et se rend à l’Université de São Paulo pour se dédier non aux études mais au tatouage. Nous suivons ce personnage pendant 24 heures. L’atmosphère visuelle et sonore du film renforcent une énigme, celui d’une disparition et d’un mystère qui se configurent dans la vulnérabilité et la solitude de Sofia. Prix au premier film au Fid Marseille en 2023.
Pedro Geraldo
Pedro Geraldo (1990) a étudié le cinéma à la Fondation Armando Álvares Penteado à São Paulo, puis les Discours de la photographie contemporaine aux Beaux-Arts de l’Universidade de Lisboa et Communication et Arts à l’Universidade Nova de Lisboa. Il a également réalisé le court-métrage Círculos crescentes (première mondiale au Fid Marseille).

